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La vanille Bourbon de La Réunion : un savoir-faire incomparable

La vanille Bourbon de La Réunion : un savoir-faire incomparable

Qui dit “île intense” dit… “saveurs intenses” ! Dans cet article, nous vous présentons la vanille Bourbon et ses arômes envoûtants à travers l’expérience de Louis, producteur réunionnais passionné.

La vanille Bourbon, une variété reconnue pour sa qualité gustative

Originaire de l’océan Indien, la vanille Bourbon est l’une des variétés de vanille les plus prisées dans le monde. Elle tire son nom de l’ancienne appellation de l‘île de La Réunion, qui se nommait autrefois “l’île Bourbon”.

Son parfum riche et sucré et la qualité de ses gousses en fait une vanille très prisée pour la pâtisserie, la fabrication de glaces et de boissons et divers autres produits aromatisés.

L’Histoire de la vanille Bourbon sur l’île de La Réunion

Tout commence en 1841 avec Edmond Albius, jeune esclave de 12 ans qui mit au point une méthode révolutionnaire pour polliniser manuellement les fleurs de vanille. Avant cela, la vanille était rarement cultivée en raison de l’absence d’abeilles pollinisatrices dans les régions où elle était exportée. Sans cette pollinisation, les fleurs de vanille ne se transformaient pas en gousses, et les cultures échouaient !

Le procédé mis au point par Edmond Albius consistait à utiliser un bâtonnet ou un stylet pour soulever le rostellum (petite membrane) de la fleur, puis à rapprocher le pistil et l’étamine (organes reproducteurs) pour permettre la pollinisation.

L’introduction de la technique de pollinisation artificielle par Edmond Albius a révolutionné la production de vanille Bourbon. Aujourd’hui encore, les producteurs ont recours à la pollinisation manuelle pour cultiver la vanille, perpétuant ainsi l’héritage d’Edmond Albius.

La culture de la vanille Bourbon, un processus délicat

La culture de la vanille bourbon est complexe car elle nécessite une pollinisation manuelle, ce qui rend son extraction plus coûteuse que d’autres types de vanille.

Voici les principales étapes de sa culture :

La plantation

La culture de la vanille commence bien sûr par la plantation !  Les plants de vanille sont des lianes grimpantes qui ont besoin de supports. À La Réunion, les producteurs veillent à ce que les plants soient correctement espacés et à ce qu’ils reçoivent une bonne exposition au soleil.

La pollinisation

Vous l’avez compris, la vanille bourbon nécessite une pollinisation manuelle. Pour féconder les fleurs, les cultivateurs utilisent une technique similaire à celle inventée par Edmond Albius : ils soulèvent délicatement le rostellum pour accéder aux organes reproducteurs de la fleur et transfèrent le pollen de l’étamine vers le pistil. Cette étape est cruciale pour la formation des gousses.

La croissance des gousses

Après la pollinisation, les fleurs fécondées se développent pour former de petites gousses vertes. Ces gousses mettent plusieurs mois à mûrir. Les gousses sont récoltés vertes, lorsqu’elles atteignent une taille optimale.

La récolte des gousses

Une fois que les gousses ont atteint leur pleine maturité, elles sont soigneusement récoltées à la main. Les agriculteurs doivent être très attentifs, car elles doivent être cueillies au bon moment pour garantir la meilleure des saveurs !

L’échaudage

Cette étape consiste à plonger les gousses de vanille fraîchement récoltées dans de l’eau bouillante pendant une brève période. Cela arrête sa croissance et permet de démarrer le processus de fermentation. L’échaudage est un élément crucial pour le développement ultérieur de l’arôme de vanille.

La fermentation

Les gousses sont ensuite placées dans des contenants destinés à la fermentation. C’est à ce stade que la vanille développe sa couleur brune caractéristique. La fermentation dure généralement plusieurs jours et contribue à enrichir le profil aromatique de la vanille.

Le séchage

Une fois fermentées, les gousses de vanille sont exposées au soleil pendant 2 à 3 semaines. Cela a pour but de réduire la teneur en humidité des gousses, ce qui les préserve et leur permet de se concentrer en arômes. Après l’exposition au soleil, elles sont séchées à l’ombre pour compléter le processus.

Le stockage

Les gousses de vanille sont ensuite placées dans des boîtes hermétiques pendant plusieurs mois. Les arômes continuent alors à se développer et à s’intensifier, ce qui améliore encore la qualité de l’épice.

Une fois ces grandes étapes réalisées, les gousses de vanille Bourbon font l’objet de quelques traitements complémentaires avant d’être, enfin, commercialisées !

La cristallisation de la vanille Bourbon

La cristallisation de la vanille Bourbon fait référence à un phénomène naturel qui se produit dans les meilleures gousses. C’est un indicateur de qualité et de fraîcheur qui signifie que la vanille a atteint un niveau de maturité adéquat, ce qui contribue à sa qualité aromatique et gustative. En effet, les cristaux sont riches en composés aromatiques, notamment la vanilline, qui est responsable de l’arôme caractéristique de la vanille.

 

 

Ainsi, lorsque vous achetez des gousses de vanille Bourbon, recherchez celles présentant une cristallisation visible à la surface pour obtenir la meilleure qualité aromatique possible. Ces gousses sont souvent plus onéreuses, mais leur saveur et leur parfum sont généralement supérieurs à celles des gousses de vanille sans cristallisation.

Vanille Bourbon : le témoignage de Louis

“Sans l’Homme, pas de vanille”… Tel est le dicton de Louis Leichnig, agriculteur réunionnais passionné. Depuis 30 ans, il cultive des fruits et des épices certifiés Agriculture Biologique, notamment la fameuse vanille Bourbon.

Contrairement à la plupart des planteurs de vanille, Louis s’occupe de toutes les étapes, de la plantation à la commercialisation de ses produits. Son travail minutieux et l’utilisation de méthodes biologiques rendent ses produits exceptionnels.

Retrouvez-nous sur Instagram pour découvrir en vidéo ses explications sur les spécificités de la vanille haut-de-gamme.

La vanille Bourbon fait partie du patrimoine réunionnais et est l’une des variétés les plus recherchées dans le monde culinaire. Sur l’île de La Réunion, sa culture n’est pas aisée du fait d’un terrain volcanique escarpé, des aléas climatiques et de la complexité de sa culture. Malgré ces défis, les producteurs réunionnais cultivent avec amour une vanille de qualité, pour le plaisir de nos papilles !

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Zoom sur 5 espèces de fruit de la passion à La Réunion.

Le saviez-vous ? Il existe plus de 600 espèces de plantes au sein de la famille des Passifloraceae.

Que sont les Passifloraceae ? Ce sont des plantes à fleurs présentes dans toutes les régions tropicales. Des arbres, des arbustes, des lianes ou des plantes grimpantes qui poussent en Afrique Centrale, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et en Australasie. Il existe aussi une espèce endémique présente uniquement à Madagascar !

Et c’est dans la famille des Passifloraceae qu’on retrouve les célèbres fruits de la passion, ceux consommés au quotidien et achetés dans les commerces.

 

Une Passifloraceae en métropole

 

En France métropolitaine, il existe un petit fruit orange appelé fruit de la passion. Vous le connaissez surement, ce fruit ressemble à un abricot classique et sa fleur ressemble trait pour trait à celle du fruit traditionnellement consommé sous l’appellation « fruit de la passion ».

C’est le fruit de la passiflore. En soi, ce fruit est comestible, mais son goût est médiocre et il contient beaucoup de cyanure d’hydrogène. Autant lui préférer les « véritables » fruits de la passion, et notamment ceux qui poussent sur l’Île de La Réunion.

 

Les différentes espèces de fruits de la passion de l’Île de la Réunion

 

Sur l’Île de La Réunion, cinq espèces de fruits de la passion se démarquent. La plus connue est celle que l’on consomme « Passiflora edulis Sims », aussi appelée « Grenadille » ou « Maracuja ». Anecdote amusante, c’est une espèce considérée comme très envahissante sur l’île.

 

1.          Passiflora edulis Sims

Fruit de la passion, maracuja, grenadille… Ce délicieux fruit aux couleurs chatoyantes est présent partout sur La Réunion, et à toute altitude. Son origine incertaine lui confère une certaine aura de mystère, renforcée par son aspect, peu commun : une coque brune et cabossée qui renferme une pulpe éclatante et délicieuse !

Sur l’Île de La Réunion, la Passiflora edulis Sims est pollinisée par deux abeilles charpentières. À elles seules, elles peinent à faire tout le travail et ne pollinisent pas suffisamment bien les fleurs de la plante. Ainsi, pour donner un petit coup de pouce à la nature et obtenir des rendements plus intéressants, de nombreux producteurs pollinisent cette fleur à la main.

Des tentatives récentes ont démontré que Passiflora edulis Sims pouvait s’acclimater dans le Sud de l’Italie et en Corse. Les températures à la hausse ces dernières années permettront, peut-être, de cultiver ce fruit sous nos latitudes dans quelques années.

 

2.        Passiflora quadrangularis L

Aussi appelée « Barbadine » ou « Grenadille géante », la Passiflora quadrangularis L est native d’Amérique du Sud ou d’Amérique Centrale. Sur l’Île de la Réunion, elle n’est présente que dans les jardins, car elle ne parvient pas à se répandre dans la nature.

Tout comme la Passiflora edulis Sims (le maracuja), la Passiflora quadrangularis L produit un très gros fruit comestible. Ce qui est intéressant, c’est que ce fruit peut être mangé à différents stades de maturité ! Ainsi, lorsqu’il est encore vert, il se mange cuit et son goût ressemble à celui du concombre. Lorsqu’il est mûr, son goût sucré le réserve plutôt aux desserts, ainsi qu’à la confection de confitures et de sirops.

Elle se distingue de toutes ses congénères par la forme de sa tige à quatre faces et aux angles tranchants et par ses racines… réputées pour contenir un poison mortel !

 

3.        Passiflora maliformis L

La Passiflora maliformis L est appelée « Coque en fer », car la paroi de son fruit est très dure.

Cette variété aurait été introduite en 1898 sur l’île. Elle se propage seulement dans les milieux régulièrement perturbés par l’activité humaine (bords de route, cultures, pâturages…).

Elle est depuis cultivée pour sa beauté : ses fleurs donnent l’impression d’avoir été découpées minutieusement en des dizaines de pétales et ses feuilles sont en forme de cœur.

Ses fruits comestibles mais leur pulpe est grisâtre ou jaune pâle, juteuse, sucrée et acidulée.

 

4.        Passiflora foetida L

La Passiflore fétide est considérée comme une mauvaise herbe à La Réunion. Pour autant, elle a de nombreux surnoms : « Poc-poc », « Ti grenadelle », « Marie-goujat », « Grenadille-caméléon », « Pomme liane collant » ou encore « Grenadier marron ».

Passiflora foetida L a tous les atouts pour se défendre de potentiels ennemis. Elle est parfois cotonneuse et ses poils se terminent par une glande visqueuse. C’est cette glande qui produit l’odeur pestilentielle qui lui a donné son nom…

Ensuite, elle est protocarnivore, c’est-à-dire capable de piéger des insectes, mais pas de les digérer.

Quant à ses fruits, ils sont conservés dans une sorte de bogue piquante, comme les marrons, ce qui n’empêche pas les enfants de les consommer.

 

5.        Passiflora tripartita

La Passiflora tripartita est aussi appelée « Grenadine banane » ou « Tété bœuf ». Ses fruits sont comestibles mais à première vue, rien ne rapproche cette espèce de sa famille. Ses fruits sont longs et ressemblent à de petites bananes. Il n’y a qu’en les ouvrant que l’on s’aperçoit que la pulpe est similaire à ses cousines. Quant à ses fleurs roses et délicates, elles participent à la supercherie ! Aucune ressemblance avec les fleurs envoûtantes que l’on connait des fruits de la passion.

 

Vous aimeriez en savoir plus sur la culture du fruit de la passion à La Réunion ? Découvrez notre article : « Dans les coulisses d’une exploitation de fruits de la passion à La Réunion » !

Vous êtes fan des fruits exotiques ? Suivez les fruits de La Réunion sur notre compte Instagram 😊.

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À la découverte des secrets de l’ananas Victoria de La Réunion

Depuis la terre labourée d’une exploitation jusque sur les étals du marché, que se passe-t-il dans la vie d’un ananas Victoria ? Comment pousse-t-il ? Comment savoir s’il est mûr ? Adrien nous fait découvrir son exploitation familiale pour répondre à toutes ses questions et nous livrer ses petits secrets.

 

Producteur de père en fils

Adrien est producteur d’ananas Victoria à La Réunion depuis 5 ans, date à laquelle il a rejoint son père pour l’aider à diversifier la production. Son quotidien, il le passe sur les terres familiales : une exploitation de 7 hectares, dont 2 hectares consacrés aux ananas, le reste au fruit de la passion, à la canne à sucre et au maraîchage.

Il nous confie aimer son métier malgré la difficulté du travail liée à la culture d’ananas. En effet, les tâches à effectuer pour produire des ananas sont assez difficiles et demandent de gros efforts physiques. La plantation et l’enlèvement des rejets sont les tâches les plus gourmandes en main d’œuvre et les plus fatigantes physiquement. À cela s’ajoute les conditions météorologiques. Ces deux dernières années, la culture d’ananas a été complexifiée par la sécheresse et l’apparition de nouvelles maladies, mais ça n’a pas empêché d’avoir de beaux ananas Victoria au goût incomparable, doux, sucrés et croquants comme on les aime.

Finalement, Adrien ne retient pas le dur labeur effectué mais la satisfaction ressentie au moment de la récolte, après 15 mois de travail et de petits soins pour ses ananas. Ce moment reste un immense plaisir, surtout quand le fruit du travail est au rendez-vous. Généralement, Adrien et son équipe récoltent entre 7 et 8 tonnes d’ananas tous les 1 an et demi.

 

Comment ça pousse, un ananas ?

Pour récolter ce délicieux fruit doré, tout commence par le prélèvement de rejets sur un pied mère ayant déjà donné un fruit. Un rejet ressemble à la coiffe de l’ananas lorsqu’on l’achète, mais en plus long et avec des feuilles plus fines et plus souples.

Ce rejet est ensuite planté dans le sol, feuilles vers le ciel. La partie basse va venir s’enraciner dans la terre. Du repiquage (fait de planter le rejet) à la floraison, 8 à 9 mois s’écoulent…

Ensuite, une fleur va éclore au centre du rejet pour donner un fruit : l’ananas. Le temps nécessaire entre la floraison et l’apparition du fruit est lui aussi assez long, puisqu’il faut attendre 6 à 7 mois.

Eh oui, l’ananas est le fruit de la patience. Mais quand on le sait, on sait d’autant mieux l’apprécier !

 

Quelle est la bonne saison pour manger des ananas Victoria ?

L’avantage avec l’ananas Victoria de La Réunion, c’est que l’on peut en manger toute l’année. Si la pleine saison s’étend de novembre à mars – période à laquelle vous en trouverez le plus – on le retrouve toute l’année sur les étals grâce aux divers microclimats de l’île. Ces derniers influencent les productions en fonction de l’altitude mais aussi de leur localisation (à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud de l’île). Quant aux principaux producteurs, ils se trouvent dans le sud, l’ouest et l’est de La Réunion. Ainsi, chaque partie de l’île est en mesure de proposer des ananas à différentes périodes de l’année.

 

Comment reconnaître un ananas mûr ?

 La technique la plus connue consiste à tirer une des feuilles de la couronne ou « coiffe » de l’ananas, si elle se décroche facilement, l’ananas est mûr. Mais cette technique n’est pas infaillible, alors Adrien nous a donné 7 autres indices qui vous permettront de reconnaître un ananas mûr :

 

🍍 Vous êtes à la recherche de conseils pour découper votre ananas ou pour bien le conserver ? Consultez notre article « L’ananas Victoria : comment le choisir ? »

🎥 Vous aimez découvrir le travail de producteur de fruits de La Réunion ? Retrouvez-les en vidéos sur notre compte Instagram #lesfruitsdelareunion.

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5 bonnes raisons de manger des fruits exotiques réunionnais

Vous êtes fan de fruits exotiques et vous aimeriez en savoir plus sur leurs bénéfices santé ? Les fruits de La Réunion ont bien des atouts et de quoi faire rougir leurs confrères métropolitains. Pour commencer, tous les fruits tropicaux regorgent de vitamines et de minéraux.

Suivez le guide, on vous donne tous les détails sur les bienfaits des fruits exotiques de La Réunion et 5 bonnes raisons de vous régaler sans modération !

 

1.    Faire le plein de vitamines et de fibres

Côté vitamines et fibres, les fruits de La Réunion sauront vous combler !

Pour combattre les maladies hivernales, l’ananas, le fruit de la passion et le letchi sont de vraies bombes de vitamine C.

Et si vous cherchez à faire le plein de fibres, alliez l’utile à l’agréable en dévorant des fruits de la passion. En plus d’être excellents, ils possèdent un faible apport calorique tout en restant une excellente source de fibres (+ de 7 g/100 g de pulpe). Les fruits sont en plus constitués d’autant de fibres solubles qu’insolubles, leur permettant d’être faciles à digérer et de fluidifier le transit.

 

2.    Booster son immunité

L’ananas Victoria, fruit emblématique de l’Île de La Réunion, possède de nombreux bienfaits, notamment en termes d’immunité. Très riche en vitamine C, il renforce l’organisme et agit de manière préventive contre les rhumes et les petites infections. C’est aussi un fruit plein de fibres solubles qui facilite la digestion et aide à détoxifier l’organisme. L’ananas est également une bonne source de manganèse, un élément qui favorise la solidité des os. Enfin, il contient de la bromélaïne, une enzyme qui lutte contre l’inflammation et les cellules cancéreuses !

Les fruits de la passion sont aussi de vraies petites bombes de vitamines (A, B et C) et une source de puissants anti-oxydants qui protègent des maladies cardio-vasculaires, dégagent les voies respiratoires, réduisent le taux de mauvais cholestérol et les symptômes d’asthme. Par ailleurs, le potassium présent en grande quantité dans ce fruit participe à la réduction de la pression artérielle et donc du risque d’AVC.

Quant à la banane, elle contient également beaucoup de potassium. On dit que manger des bananes aiderait à réduire le risque de développer un cancer du rein. Elle aurait également des effets anti-inflammatoires qui soulageraient les dérangements intestinaux et aiderait à combattre les ulcères.

3.    Donner de l’éclat à sa peau

 

 

Le letchi, autre fruit emblématique de La Réunion, est un antioxydant qui aide à combattre les infections. Source

de vitamine B9, il participe au renouvellement des cellules et est donc LE fruit à consommer pour embellir votre teint, adoucir et illuminer votre peau.

Côté santé, il est également un très bon allié pour lutter contre les risques cardio-vasculaires et les maux de tête.

 

 

4.    Être de bonne humeur

La banane contient également beaucoup de vitamine B6, de vitamine C, de minéraux (magnésium, potassium, etc.), de tryptophane et d’acides foliques. Tous ces composants contribuent à la régulation de l’humeur et du stress et sont donc des alliés intéressants pour bénéficier d’un sommeil réparateur.

Au-delà de tous ces atouts santé, manger un fruit de La Réunion juteux et sucré, c’est profiter d’un moment ensoleillé qui vous renvoie directement en vacances au soleil ! Et ça, c’est déjà la recette du bonheur.

 

5.    Varier les plaisirs en cuisine

 

 

En parlant de recette, pour être de bonne humeur, il faut aussi se faire plaisir dans l’assiette ! Un slogan bien connu ne dit-il pas « Bien manger, c’est le début du bonheur » ? Grâce aux goûts savoureux et uniques des fruits de la Réunion, vous pourrez vous faire plaisir toute l’année avec des recettes sucrées comme salées. Crus, cuits, confis, flambés ou bien fris, les fruits exotiques se mélangent à merveille dans vos plats : en cari, civet, samoussa, zembrocal, rougail ou gâteau !

En cuisinant des plats créoles traditionnels, vous êtes sûr d’ajouter un peu de piment et de bonheur dans vos recettes du quotidien ! Plaisir garanti !

 

 

 

Pour en savoir plus, consultez nos articles :

Tout savoir sur les bienfaits des fruits exotiques

3 bonnes raisons d’acheter du letchi de La Réunion

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Les effets des microclimats sur les productions de fruits de La Réunion

Vous souhaitez en savoir plus sur la production de fruits sur l’Île de la Réunion ? Nous avons interrogé Ignace HOARAU, responsable expérimentation cultures fruitières tropicales à l’ARMEFLHOR (Association Réunionnaise pour la Modernisation de l’Économie Fruitière, Légumière et Horticole), pour connaître les spécificités liées aux microclimats réunionnais.

Les microclimats réunionnais

La Réunion est une petite île, néanmoins, elle héberge plusieurs types de climats.

Pourquoi il y a différents microclimats ?

Le relief de l’Île de la Réunion a une forte influence sur les températures et les conditions météorologiques de la Réunion. Ce relief « coupe » l’île en deux et créé ainsi la « Côte-au-vent » et la « Côte-sous-le-vent ». Les alizés apportent une forte humidité sur la Côte-au-vent, tandis que la Côte-sous-le-vent est assez peu arrosée, principalement à cause des volcans qui bloquent les vents.Le relief très variable de l’île entraîne une grande variété de zones climatiques. Elles varient au gré de la topographie et en fonction de la hauteur des pitons, des remparts et des cirques.

 

Comment sont-ils répartis sur l’île ?

Sommairement, l’île peut être scindée en deux zones : la partie Sud-est, au climat tropical chaud et humide, et la partie Nord-ouest au climat aride et sec. Mais la Réunion est plus complexe que cela. Certains climatologues recensent jusqu’à 200 types de climats sur l’île.

 

Les climats chauds et humides se concentrent à basse altitude, en dessous de 350 mètres. Par ailleurs, plus l’altitude s’élève, plus la température baisse. Dans les Hauts de l’île, la température peut même descendre à 0 °C en hiver.

Quelles sont les contraintes des terrains agricoles réunionnais ?

Il n’y a pas que les différents microclimats qui jouent sur la production fruitière réunionnaise. Les divers reliefs ont aussi un impact.

L’île de la Réunion étant une île volcanique, elle est dotée de reliefs variés. Dans le Nord-est, au niveau du Piton des neiges, le relief est abrupt et monte rapidement au-dessus du niveau de la mer pour atteindre 3 070 mètres d’altitude.

Au Sud-est, le Piton de la fournaise s’élève à 2 632 mètres, mais les pentes y sont plus douces. Entre les deux volcans et sur le pourtour de l’île, l’altitude est relativement basse et le relief est plan.

 

Fruits réunionnais et microclimats : quels impacts ?

 

 

Les microclimats réunionnais ont une influence forte sur la production fruitière locale. Bien qu’il soit possible de planter quasiment toutes les espèces sur l’intégralité de l’île, il est préférable de privilégier certaines zones pour certaines plantes, notamment si le producteur souhaite obtenir des fruits de qualité. Explications.

 

 

Le letchi

Le letchi est un fruit qui aime les zones chaudes et humides. Il est donc majoritairement présent dans l’est, aux alentours de Saint-Benoît, Sainte-Rose, Saint-Joseph, à basse altitude, sous 350 mètres. Ici, les letchis arrivent à maturité beaucoup plus rapidement. Les premiers letchis sont cueillis dans la zone Est, et les suivants un peu plus tard dans la zone Sud-est et Sud, au climat plus sec. La production peut néanmoins varier à cause des périodes cycloniques, puisqu’ils poussent à partir du mois de juin.

L’ananas

L’ananas est cultivé sur presque toute l’île, mais il se plaît mieux dans certaines zones. En fonction de l’altitude, les dates de maturité seront différentes. Plus les ananas sont plantés haut, plus le cycle de croissance sera long – entre 18 et 22 mois en altitude et entre 13 et 15 mois en plaine. Ces différentes localisations ont un impact sur le goût de l’ananas. Les ananas en provenance des bas seront un peu plus sucrés en été et beaucoup plus sucré en hiver, du fait du climat plus chaud et plus ensoleillé. Mais il faut savoir que la culture à basse altitude nécessite plus de travail. Le climat tropical entraîne la pousse d’herbes et d’adventices qui nécessitent de la main d’œuvre pour être arrachés.

À l’inverse, la culture dans les hauts est moins difficile en ce qui concerne l’enherbement, mais elle est plus complexe au niveau du travail. En effet, certaines cultures sont situées sur des pentes pouvant aller de 5 % à 15 %. Le travail est alors bien plus physique. À savoir que 50 % à 60 % de la production fruitière réunionnaise est en pente.

Le fruit de la passion

Le fruit de la passion, comme l’ananas, est cultivé sur presque toute l’île. De la même façon que pour l’ananas, le froid allonge les cycles de production. Cependant, tandis que le froid n’a pas d’impact sur le volume d’ananas, il réduit le volume de production du fruit de la passion. Dans les bas, il sera possible de faire deux, voire trois récoltes par an, tandis que dans les hauts, une seule récolte sera effectuée. À noter que les fruits des hauts seront parfois un peu plus ronds que leurs homologues du bas.
Par ailleurs, le climat plus humide des hauts peut apporter son lot de désagréments, notamment des champignons. En cas de pluies importantes, il est possible que ces champignons apparaissent dans les bas, mais c’est plus rare. Étant donné qu’il n’existe aucun traitement homologué, les agriculteurs ne peuvent pas traiter les fruits contre les champignons. Ils essaient donc différentes techniques pour lutter contre eux. Tailler un peu plus pour aérer les espaces entre les plantes et éviter que l’eau ne stagne sur les parcelles font partie des meilleures méthodes pour le moment.

Vous voulez en savoir plus sur les fruits et légumes de la Réunion ? Suivez le compte Instagram lesfruitsdelareunion !

Vous aimez les histoires ? Consultez nos articles : « Bertrand, producteur d’ananas sur l’Île de la Réunion, de père en fils » ou « Dans les coulisses d’une exploitation de fruit de la passion à La Réunion » ?

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Où acheter les fruits de La Réunion en métropole ?

Vous aimez vous faire plaisir et déguster des saveurs venues du bout du monde ? Vous aimeriez trouver facilement des fruits de La Réunion à côté de chez vous ?

C’est facile ! Les fruits de La Réunion sont disponibles dans de nombreux points de vente en France métropolitaine, le tout, c’est de les repérer ! Et pour ça, vous aurez plus de chance dans certains commerces, on vous dit tout ! 

 

Acheter des fruits de La Réunion en grande surface

Si comme la plupart des Français, vous faites vos courses en grande surface, vous aurez toutes vos chances d’y trouver votre bonheur ! Supermarchés et hypermarchés disposent d’une très large sélection de fruits et proposent bien souvent des produits en provenance de La Réunion.

 

Parmi les moyennes et grandes surfaces qui ont l’habitude de proposer des fruits tous droits venus de l’île Bourbon, comme on l’appelait autrefois, on retrouve notamment :

– Leclerc ;
– Cora ;
– Carrefour ;
– Monoprix ;
– Casino ;
– Super U ;
– Franprix (en décembre uniquement).

Cette liste est non exhaustive et l’étal de fruits proposés dépend de l’arrivage comme de la saison, alors quel que soit le supermarché dans lequel vous vous trouvez, ouvrez l’œil !

Trouver des fruits de La Réunion auprès des commerces de proximité

Vous n’êtes pas un·e habitué·e des grandes surfaces et préférez vous approvisionner auprès de structures à taille humaine ?

Pas d’inquiétude, posez la question autour de vous, il existe de nombreux magasins spécialisés, comme Grand Frais, qui proposent un assortiment de fruits bien plus varié.

Les primeurs et commerces de proximité sont aussi une ressource sur laquelle vous pourrez compter ! Ils sont nombreux à proposer des fruits exotiques et ont l’avantage d’être des magasins chaleureux, plus propices aux échanges ! C’est en effet toujours plus agréable de pouvoir discuter avec les commerçants, connaître leurs produits et avoir confiance en la qualité de la marchandise proposée.

Voici quelques exemples de commerces de proximité qui proposent des fruits réunionnais :

Tudal Fruits (La Forêt-Fouesnant, Finistère) ;
L’îlot Fruitier (Bandol, Var) ;
Le club fruitier (points de vente partout en France) ;
Gosselin Primeurs (plusieurs boutiques à Paris) ;
Un amour de fruits (marché de Talensac à Nantes).

 

Et oui car les fruits de La Réunion se retrouvent aussi sur les marchés. Et là, on ne peut pas faire mieux en termes de convivialité et de rencontres ! Acheter des fruits réunionnais sur le marché, ou via la vente en direct, c’est profiter des connaissances et de la bonne humeur des commerçants. Quoi de mieux que de préparer un nouveau dessert exotique à partir d’une recette de connaisseur ?

 

 

Si malgré tout vous ne trouvez aucun point de vente qui propose des fruits réunionnais autour de chez vous, vous aurez toujours la possibilité de les commander ! De nombreux prestataires, comme Colipays, Coligadiamb ou Boutique-La-Reunion proposent des livraisons garanties en 48 à 72h.

En résumé, il est toujours possible de consommer des fruits mûrs à point de La Réunion tout en profitant de leur fraîcheur et de leurs bienfaits sur la santé !

Pour aller plus loin :

Ramener des fruits de La Réunion : la marche à suivre !
3 bonnes raisons d’acheter du letchi de La Réunion

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3 bonnes raisons d’acheter du letchi de La Réunion

Novembre marque le retour d’un fruit très convoité à La Réunion comme en métropole : le letchi ! Quant à sa provenance, attendez-vous à avoir l’embarras du choix devant votre rayon avec des letchis en provenance du monde entier. Notre préféré vous vous en doutez, c’est celui de La Réunion, on vous explique pourquoi.

Des conditions d’exploitation rigoureuses !

Vous l’aurez compris, le letchi de La Réunion est produit dans les meilleures conditions. Sur l’île, on ne recourt pas au traitement au soufre, par exemple. Souvent utilisé dans d’autres pays pour éviter le brunissement naturel du letchi, cette pratique n’est plus en vigueur à La Réunion et c’est un véritable atout pour les papilles des dégustateurs.

En plus, les letchis de La Réunion sont cueillis lorsqu’ils arrivent à complète maturité et expédiés tout aussi rapidement par liaisons aériennes, contrairement à d’autre destinations où les fruits sont cueillis un peu plus tôt pour supporter la durée du transport maritime.

Enfin, les conditions d’exploitation exceptionnelles du letchi de La Réunion vous garantissent un fruit riche en vitamines A, B et C, en glucides, calcium, fer et sodium.

 

 Des produits à la fraîcheur préservée

Sur l’Île de La Réunion, le letchi est cueilli aux heures où les températures sont les plus basses de la journée afin d’être conditionnés dans la foulée et immédiatement expédiés, sans subir d’écart de température.
Aussitôt cueillis, aussitôt partis ! En 48 heures seulement, les letchis arrivent sur les étals de vos magasins, prêts à vous faire profiter de toute leur fraicheur. Avis aux amateurs, tenez-vous prêts car ils ne seront présents que de mi-novembre à mi-janvier, soit seulement 7 semaines pour vous régaler !

 

Le litchi de la Réunion : le seul à faire tourner les têtes !

Finalement, s’il ne fallait retenir qu’une raison de préférer le letchi de La Réunion, c’est parce que sa qualité est reconnue de tous.
Les producteurs de letchi réunionnais s’investissent depuis des années pour que leurs productions respectent les spécificités des meilleures chartes qualité existantes. Il suffit d’aller à leur rencontre pour comprendre qu’ils sont tous amoureux de leur exploitation et du travail bien fait ! Pour eux, chaque fruit récolté doit pouvoir faire honneur à toute la production.

Acheter un letchi de La Réunion, c’est donc acheter un produit d’une qualité supérieure à celle d’autres produits comparables, mais c’est surtout la garantie de fruits plus sucrés, plus juteux et plus parfumés.
D’ailleurs puisqu’on parle de letchis, si vous les adorez mais ne savez pas comment les préparer, rendez-vous sur notre article « Letchi : comment le préparer ? ».

Vous aimez les fruits de la Réunion ? Suivez notre compte Instagram : anecdotes, histoires de producteurs, astuces ou encore recettes, il y en a pour tous les goûts.

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6 comptes Instagram à suivre pour découvrir la cuisine de La Réunion

Vous aimez la cuisine réunionnaise, ses saveurs sucrées ou piquantes, ses couleurs chatoyantes ? Nous aussi ! Pour vous donner faim et de nouvelles idées de recettes, nous vous avons concocté un panaché des meilleurs comptes Instagram de recettes réunionnaises !

 

@lerougailsaucisse
Nicolas est un passionné de cuisine réunionnaise. Réunionnais expatrié depuis sept ans à Toulouse, il poste sans relâche de superbes recettes réunionnaises traditionnelles, mais aussi de cuisine d’ailleurs. Poulet brède, recettes pimentées, cari boîte bœuf ou encore cari cochon à la bière, toute la Réunion est là !
Pour Nicolas, le plat de référence, c’est le rougail saucisse. Il le dit lui-même : « Mon plat préféré, ça reste le rougail saucisse. Parce que c’est le plat de mon enfance, le premier plat créole que j’ai préparé… et celui qui m’a appris à manger du piment progressivement ! ».

 

 

 

 

@cuisinelareunion
Bao burger, riz aux brèdes, piments farcis, bonbons banane… Les recettes s’enchaînent sur cet Insta aux couleurs chamarrées. Photos de plats à la présentation soignée, mais aussi de fruits et légumes locaux : on en prend plein les yeux !

 

 

 

 

 

 

 

@mlle_hibiscus
Cuisine métissée, spiritualité et créativité. Voilà les trois maîtres-mots de ce compte coloré aux publications diversifiées. Pour une touche de bonne humeur, un brin de gourmandise et de bons conseils de vie, c’est ici !

 

 

 

 

 

 

@lamarmitededebo
Déborah l’affirme haut et fort, c’est une « Zoréole tombée dans une marmite de rougail quand elle était petite ! ». Une zoréole, c’est quoi ? C’est un savant mélange de zoreille et de créole : une métisse franco-réunionnaise. Un métissage qu’elle honore au travers de sa cuisine qui nous transporte immédiatement sous le soleil réunionnais.
Le plat préféré de Débo’ : « Je vais dire le carry poulet. Parce que c’est le plat familial par excellence et que j’ai des souvenirs d’enfance où avec mon frère, on se bataillait pour manger les pattes. En plus, celui de ma mamie est le meilleur du monde ! »

 

 

 

 

 

@descouvertskreols
100 % cuisine, voilà ce qui résume les posts de descouvertskreols. Île Maurice et Île de la Réunion sont ici à l’honneur, dans des plats colorés, équilibrés et à l’apparence plus que savoureuse… En plus, ce joli compte Insta propose aussi de nombreuses recettes pour les végétariens et les vegans.

 

 

 

 

 

@cuisinelareunion__rosmy

Le compte Instagram de Rosmy donne faim. Immédiatement. Tout est là : des plats sublimes, aux couleurs chatoyantes et qui donnent envie. En plus, vous avez accès à toute la recette, rien qu’en cliquant sur la photo. Pratique !

 

 

 

 

 

Malgré toutes ces recettes, vous manquez d’inspiration ? Vous devriez peut-être jeter un œil à notre palmarès des meilleures à réaliser pour travailler vos fruits exotiques trop mûrs : c’est par là !

L'origine intense

Ramener des fruits de La Réunion : la marche à suivre !

Vous vous rendez – ou vous rentrez – en métropole et vous souhaitez emmener quelques fruits exotiques dans vos bagages ? Ou vous voulez envoyer un colis plein de vitamines à vos proches ? C’est possible ! Mais attention, la législation a évolué depuis le 1er avril 2021… Pour vous éviter de mauvaises surprises, nous vous guidons pas à pas dans les nouvelles procédures en vigueur.

Comment transporter les fruits de La Réunion en métropole ?

Ouvrez l’œil car tous les fruits ne sont pas soumis au même régime.

Expédition ou transport dans les bagages sans formalité préalable

Bien qu’auparavant, tout Réunionnais pouvait se rendre en métropole avec des fruits locaux – à condition de ne pas dépasser 5 kilos – ce n’est plus toujours vrai. Dorénavant, seule une poignée peuvent être transportés sans déclaration préalable ni restriction de quantité, à savoir :

– Ananas,

– Bananes,

– Noix de coco,

– Durians…

À noter que cette liste est aussi valable pour les envois postaux !

 

Export autorisé sous conditions

La plupart des fruits et légumes de la Réunion, comme le letchi ou le fruit de la passion, peuvent être expédiés ou transportés dans les bagages après l’obtention d’un certificat phytosanitaire. Ce document est obtenu auprès de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF), dans ses locaux de Saint-Denis, Saint-Pierre ou à l’aérogare fret de Gillot. Pensez à anticiper votre demande car il est nécessaire de prendre rendez-vous, si possible au moins 48 heures avant le voyage ou l’envoi du colis.

Pour transporter des fruits de La Réunion dans vos bagages :

–  Rendez-vous avec la DAAF ;

–  La DAAF examine les végétaux et délivre un certificat phytosanitaire ;

–  Le certificat est conservé par le voyageur.

Pour un envoi postal, la procédure est identique mais le certificat sera à placer dans votre colis ou sur le contenant.

Export interdit

Les mangues, les agrumes (dont le Combava) et les piments/poivrons ne peuvent être ni envoyés, ni transportés dans les bagages. Il sera probablement possible dans un futur proche d’expédier ces fruits, via un professionnel agréé garantissant l’absence de risques phytosanitaires, mais d’ici là… Il vous faudra bien profiter de leurs saveurs pendant votre séjour à La Réunion !

Pourquoi une nouvelle réglementation pour l’export des fruits exotiques réunionnais ?

Ces nouvelles consignes ont été mises en place afin de protéger l’Europe continentale de l’introduction d’organismes nuisibles aux végétaux.

En effet, les fruits et légumes en provenance de La Réunion peuvent contenir des champignons, des maladies végétales ou des parasites (comme la mouche orientale des fruits) inconnus des latitudes métropolitaines. Ces organismes, si jamais ils venaient à s’implanter, pourraient causer des ravages non seulement aux plantations métropolitaines, mais aussi aux espaces naturels…

Pour les mêmes raisons, La Réunion interdit elle aussi l’introduction de végétaux frais par voie postale ou transport en bagage.

Aaaah, les fruits de La Réunion : ils sont beaux, ils sentent bon, ils goûtent bon… Mais ils sont aussi plein de bienfaits inattendus pour la santé : découvrez-les ici !

L'origine intense

6 recettes faciles pour vos fruits exotiques trop mûrs

Letchi, ananas Victoria, fruit de la passion… Vous avez acheté des fruits exotiques et ils ont mûri plus vite que prévu ? Séchez vos larmes et rassurez-vous : nous vous présentons ici nos recettes préférées pour cuisiner vos fruits trop mûrs et leur éviter le compost (ou la poubelle). Parfaites pour profiter de leurs saveurs et vous offrir un voyage gustatif jusqu’à l’océan indien !

ANANAS TROP MÛR, QUE FAIRE ?

Ananas rôti au four

Un grand classique de la cuisine réunionnaise, et aussi un des plus simples à préparer !

– Préchauffez votre four à 180°C.

– Épluchez votre ananas et découpez-le en tranches ou en dés, selon ce que vous préférez.

– Saupoudrez de cassonade ou versez du sirop d’agave (ou du miel) sur les tranches, avant de tout mettre au four pendant 15 minutes.

– C’est prêt, vous pouvez déguster votre ananas rôti au four !

 

Ce qu’on aime rajouter pour le déguster : une boule de glace à la vanille (de La Réunion, bien sûr).

Gâteau à l’ananas Victoria

Ingrédients pour 8 personnes

– 1 sachet de levure
– 1 citron
– 3 cl de rhum
– 250 g de farine
– 250 g de sucre en poudre
– 500 g d’ananas
– 4 œufs
– 150 g de beurre
– Pour le caramel : 4 cuillères à soupe d’eau et 125 g de sucre

La préparation

– Préparez le caramel en versant le sucre et l’eau dans une casserole à feu très doux. Laissez le tout fondre et roussir, sans trop y toucher. Répartissez la préparation obtenue dans le fond d’un moule à manqué bien froid.

– Préchauffez votre four à 180 °C.

– Posez des tranches d’ananas sur le caramel et mixez les tranches restantes.

– Fouettez les œufs avec le sucre pour obtenir une mousse, puis incorporez le beurre ramolli, la farine, la moitié du rhum, le jus du citron, la levure et la purée d’ananas.

– Mélangez l’ensemble, versez-le dans le moule puis enfournez pendant 45-50 minutes.

– À la sortie du four, laissez votre gâteau tiédir avant de le démouler et de l’arroser avec la seconde moitié du rhum.

 

RECETTES POUR LETCHIS EN DÉTRESSE

Confiture de litchis

Ingrédients pour 5 personnes

– 2 g d’agar-agar (1 sachet)
– 1 gousse de vanille
– 500 g de sucre de canne
– 1,5 kg de letchis

La préparation

– Épluchez et dénoyautez les letchis avant de les mixer.

– Faites cuire les letchis, le sucre et les grains de vanille dans une marmite pendant environ 30 minutes. Avant la fin de la cuisson, ajoutez l’agar-agar et laissez cuire encore 2-3 minutes avant de retirer du feu.

– C’est prêt ! Il ne reste qu’à mettre en pot votre confiture de litchis… et à la déguster ! Sur du pain, des crêpes, tout ce qui vous fera plaisir !

Smoothie letchi/framboise

Ingrédients pour 4 personnes
– 500 g de litchis
– 250 g de framboises
– 2 glaçons
– Sucre

La préparation
– Pelez les litchis et ôtez les noyaux. Mixez-les avec les framboises et les glaçons dans un blender.
– Ajoutez du sucre si vous souhaitez une boisson encore plus gourmande !

 

QUELLES RECETTES POUR DES FRUITS DE LA PASSION TROP MÛRS ?

 

 

 

Mousse aux fruits de la passion

Ingrédients pour 4 personnes

– 6 fruits de la passion

– 2 œufs

– 12 cl de crème liquide ou de crème de coco

– 3 cuillères à soupe de sucre roux

– 2 feuilles de gélatine ou 1 sachet d’agar-agar

 

La préparation

– Faites ramollir les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant quelques minutes.

– Récupérez et filtrez le jus des fruits de la passion dans une casserole à l’aide d’une passoire, puis ajoutez deux cuillères à soupe de sucre et 1 cuillère à soupe d’eau.

– Dans des verres, dissociez les blancs et les jaunes d’œufs. Incorporez ensuite les jaunes au jus de fruits de la passion et faites chauffer à feu très doux pendant 2 min sans cesser de mélanger. Intégrez la gélatine égouttée et la crème liquide. Fouettez continuellement, puis retirez du feu.

– Montez les blancs d’œufs en neige avec le reste du sucre et ajoutez-les délicatement à la préparation à base de fruits de la passion.

– Versez la mousse aux fruits de la passion dans des verrines ou des petits verres et réservez pendant 4 h minimum au réfrigérateur.


Compote pomme/passion

Ingrédients pour 4 personnes

– 6 pommes
– 4 fruits de la passion
– 1 jus de citron
– 20 g de sucre

La préparation

– Pelez et coupez les pommes en quartiers, puis ôtez les cœurs et les pépins.

– Faites cuire les morceaux de pomme, le jus de citron et le sucre dans une casserole pendant 15 minutes en remuant de temps en temps.

– Coupez les fruits de la passion en deux, et récupérez la chair et le jus. Ajoutez-en la moitié dans la casserole, mélangez et laissez cuire 5 minutes.

– Passez le tout au mixeur et répartissez votre compote pomme-passion dans des bols. Décorez avec la seconde moitié de chair et de jus de fruits de la passion.

 

On espère avoir pu vous donner quelques idées ! Et pour éviter de vous retrouver une nouvelle fois avec des fruits exotiques trop mûrs, on vous conseille de jeter un œil à nos articles dédiés👇

Nos conseils d’experts pour sélectionner les meilleurs ananas 

Tout savoir sur le letchi : les conserver et les préparer

L'origine intense

L’ananas Victoria : comment le choisir ?

L’ananas Victoria de la Réunion est le plus prisé des connaisseurs : c’est d’ailleurs la reine Victoria elle-même qui lui a donné son nom ! Cultivé de façon traditionnelle sur une terre volcanique généreuse, c’est l’ananas le plus sucré et le plus goûtu… et la première variété qui s’est vu attribuer un Label Rouge. On vous dit tout pour choisir au mieux vos ananas et être sûr de retrouver sa belle couleur dorée et son parfum suave…

Comment choisir un ananas Victoria bien mûr ?

Pour choisir un ananas sans se tromper, il suffit de connaître ces 6 techniques :

– Soupesez-le et sentez-le à sa base : il doit être lourd et parfumé. S’il ne sent rien, il n’est pas mûr et s’il sent le vinaigre, il est fermenté. Il dégage un parfum sucré ? C’est gagné !
– Regardez les feuilles : elles doivent être vertes et fraîches.
– Tirez une feuille : si elle vient facilement, l’ananas est mûr à cœur.
– Préférez un ananas aux nervures prononcées.
– Vérifiez que la chair est bien ferme, sans être dure (comme pour les avocats !).
– Regardez les ergots : plus ils sont rosés, plus l’ananas est frais.

 

 

Attention, comme l’ananas est sensible aux coups, veillez à ce que sa robe ne présente aucune tache ou meurtrissure.

Si vous revenez chez vous avec un fruit qui n’est pas mûr, pas de panique ! Vous pouvez accélérer sa maturité en le plaçant près de pommes ou de bananes.

Comment découper un ananas le mieux possible ?

Les techniques de découpe de l’ananas sont simples ! Pour vous régaler de sa pulpe douce et légèrement croquante, vous pouvez :

– Faire une découpe à la pirogue. Coupez pour cela l’ananas en 4 parts égales dans le sens de la hauteur et séparez la pulpe de son écorce (comme pour un melon). Le cœur de l’ananas Victoria étant parfumé, sucré et légèrement croquant, à La Réunion nous le mangeons aussi ! C’est d’ailleurs une des particularités appétissantes de cette variété.

– Pour obtenir de jolies rondelles d’ananas à disposer sur les assiettes, retirez d’abord les extrémités du fruit avant de le découper à l’horizontal. Il vous suffira ensuite de retirer la peau de vos rondelles avec un petit couteau, en les faisant tourner petit à petit.

 

Il existe de nombreuses autres techniques, utilisées par les grands chefs cuisiniers pour des résultats plus esthétiques… mais au quotidien, les découpes ci-dessus feront amplement l’affaire (pour vos yeux et vos papilles !).

Comment conserver un ananas Victoria ?

Bonne nouvelle !

L’ananas Victoria de La Réunion est cueilli à maturité, il est donc prêt à être dégusté une fois chez vous. Si vous prévoyez de ne pas le consommer rapidement, vous pouvez le placer quelques jours au frigo pour le maintenir en forme pendant quelques jours supplémentaires. Dans tous les cas, ne tardez pas : en moyenne, après achat, un ananas se conserve environ 6 jours.

Notre botte secrète : conservez votre ananas en le plaçant tête en bas. Cela permet au sucre de mieux se répartir dans le fruit et de le rendre plus goûteux. Vous nous en direz des nouvelles !

 

 

Comment cuisiner l’ananas ?

S’il se consomme le plus souvent cru, l’ananas peut se décliner de bien des façons. Vous pouvez, par exemple, déguster un ananas poêlé, revenu dans un fond de beurre ou d’huile d’olive jusqu’à sa légère caramélisation. Avec ses notes acidulées et douces, l’ananas intègre parfaitement des recettes à base d’épices (gingembre), d’herbes aromatiques (coriandre, citronnelle), de miel et de lait de coco.

Nous, on craque aussi pour l’ananas en version crumble, rôti ou encore confit au miel

 

Pssst ! Pensez à jeter un œil à notre article sur le letchi pour y découvrir toutes nos meilleures astuces.

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Dans les coulisses d’une exploitation de fruit de la passion à La Réunion

C’est un des fruits les plus connus et appréciés de La Réunion : le fruit de la passion ! Puisque l’une des principales récoltes a lieu au mois de mars, nous en avons profiter pour demander à Yannis, producteur, s’il pouvait vous embarquer dans les coulisses de son exploitation… et vous partager quelques astuces ! Alors c’est parti, direction Le Tampon, au sud de notre île préférée.

Comment ça pousse, le fruit de la passion ?

Ça donne le tournis : Yannis et son associé produisent entre 20 et 25 tonnes de fruits passion chaque année. Mais savez-vous comment ils poussent ? Sur une liane, la passiflore !

Dans un premier temps, Yannis crée des plants de bouturage à partir de pieds-mère. Ensuite, vient la préparation du sol. Du plastique est étendu au sol pour empêcher les mauvaises herbes de pousser, sans utiliser d’herbicide. Puis c’est l’étape du palissage, durant laquelle des treilles sont posées pour porter les lianes.

Une fois les lianes en place, Yannis procède à l’entretien des plantes : taillage et effeuillage, principalement. Après 2 à 3 mois, lorsque les fleurs apparaissent, c’est le moment de la fécondation, préliminaire à l’apparition des fruits. Un travail très minutieux car Yannis féconde chaque fleur manuellement : il faut pour cela prélever le pollen présent sur une fleur à l’aide d’un petit pinceau puis le déposer sur le pistil d’une autre. Vient ensuite l’étape de la récolte, qui adviendra dès la chute des premiers fruits mûrs.

Une agriculture raisonnée pour préserver les terres

L’exploitation de Yannis est vertueuse et respecte un cahier des charges précis : le cahier des charges de la norme HVE (Haute Valeur Environnementale). Les pratiques associées garantissent notamment un suivi de la production assidue et consigné, une utilisation des produits phytosanitaires minimale et une pression limitée des activités agricoles sur l’environnement.

Yannis pratique donc une agriculture raisonnée : les lianes poussent en plein air, au soleil, et l’engrais utilisé est un engrais foliaire, à base de déchets végétaux.

Le conseil du pro

Quelle chance ! À La Réunion, le fruit de la passion est cultivé à différentes altitudes, ce qui permet de réaliser pas moins de 4 récoltes par an, dont la principale s’étend de janvier à mars. Il n’y a au final qu’en septembre et en octobre qu’on ne trouve pas de fruit de la passion sur l’île.

Pour reconnaître un fruit de la passion mûr, c’est facile : sa peau devient rouge et il tombe au sol. Si la peau est fripée, c’est que le fruit est tombé depuis un certain temps. Cela n’est pas gênant, puisque le fruit de la passion continue de mûrir après récolte. Il sera seulement plus sucré ! Pour le conserver, c’est facile aussi : à l’air libre, c’est parfait.

À la Réunion, le fruit de la passion est généralement consommé nature. Parfois, la pulpe est extraite et mélangée à un peu d’eau pour faire du jus. Bien sûr, le fruit de la passion est aussi un ingrédient phare pour créer de délicieux rhums arrangés !

 

Vous êtes curieux d’en apprendre plus sur nos agriculteurs ? Découvrez le portrait de Bertrand, producteur d’ananas en cliquant juste ici.

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Bertrand, producteur d’ananas sur l’Île de la Réunion, de père en fils

Officiellement, Bertrand Bègue est producteur d’ananas Victoria depuis 1997. Mais il est tombé dans la marmite bien avant ! Depuis tout petit, il marche dans les pas de son père, producteur d’ananas avant lui. Une véritable passion pour la culture de l’ananas qui se transmet de génération en génération dans la famille…

Une production familiale en constante évolution

 

Le père de Bertrand cultivait déjà l’ananas sur le Tampon et Saint-Pierre dans les années 70. Son exploitation était plurielle, il faisait pousser des ananas, mais aussi de la canne et du géranium. Une partie de la ferme était réservée à l’élevage (poule et porc, principalement). La culture de l’ananas n’était donc réalisée qu’à petite échelle.

Lorsque Bertrand et son frère reprennent l’affaire, suite au départ de leur père à la retraite, ils décident de moderniser et d’agrandir l’exploitation. Très vite, ils se rendent compte que l’ananas est un fruit très apprécié et particulièrement demandé à l’export. Ils convertissent donc l’intégralité des surfaces agricoles en… ananas !

En 2002, toutes les surfaces étaient réservées à ce fruit. Cette même année fut celle de la création de la SCA (Société Coopérative Agricole) Fruits de la Réunion, dont Bertrand et son frère sont membres fondateurs. Aujourd’hui, ils sont quatre à travailler sur l’exploitation : Bertrand, son frère et deux associés.

Des ananas de qualité, cultivés avec savoir-faire

 

Dans un premier temps, Bertrand et ses collaborateurs se chargent de préparer les sols. En quoi cela consiste ? D’abord, ils les analysent pour vérifier la bonne santé de la terre ; selon les résultats, ils décident ensuite des intrants à utiliser – sur leur exploitation, il ne s’agit que de produits naturels qui aident à améliorer la qualité des sols.

Une fois ce travail effectué, il est temps de planter ! Ils utilisent pour cela un rejet, c’est-à-dire une pousse annexe d’un précédent pied d’ananas. Suite à la plantation du rejet, le sol sera fertilisé dans les semaines qui suivent, pour que la pousse puisse se faire dans les meilleures conditions possibles. Après 6 à 7 mois de pousse, la floraison naturelle advient et la récolte a lieu 6 mois plus tard. En tout, c’est donc 13 à 14 mois qui s’écoulent entre la plantation et la récolte : l’ananas sait se faire désirer !

Bertrand et ses associés produisent en moyenne 120 tonnes d’ananas Victoria chaque année. La majorité de ces fruits sont vendus à l’export et pour la transformation (yaourts, jus, desserts, gâteaux…). Une partie de la production est aussi évidemment vendue directement sur l’île, dans les grandes surfaces et sur les marchés, mais aussi aux restaurateurs.

Aucun insecticide n’est autorisé pour la culture de l’ananas. Le seul produit autorisé est un fongicide, l’ALIETTE. Il n’est appliqué qu’en cas de nécessité, quand les plantations sont attaquées par une maladie (un champignon, par exemple). L’objectif est de réduire au maximum l’utilisation d’intrant chimique !

 

Le conseil du pro

« À la maison, c’est nature qu’on mange l’ananas. Il nous arrive d’en faire de la confiture ou des beignets, ce sont des grands classiques de La Réunion, mais ce qu’on préfère, c’est l’ananas frais ! » Et on comprend bien Bertrand, car c’est la meilleure façon de profiter de tous les bienfaits que contient l’ananas. D’ailleurs, savez-vous quel est son super-pouvoir ? Rendez-vous sur cet article !

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Tout savoir sur les bienfaits des fruits exotiques

Bonne année, et surtout bonne santé ! Après les fêtes, voilà venu le temps de la rentrée et des résolutions. L’occasion de reprendre la main sur son assiette et de repartir sur de bonnes bases… Heureusement, il est tout à fait possible de se faire du bien en mangeant du bon : focus sur quelques fruits phares de La Réunion qui vous aideront à oublier les écarts du repas de réveillon.

Letchi, un excellent anti-fatigue

Un petit coup de mou ? C’est le bon moment pour déguster quelques letchis ! Petit mais puissant, ce joli fruit est en effet très concentré en vitamines et en antioxydants : parfait pour un coup de boost en cas de fatigue passagère. C’est notamment un champion en vitamine C, indispensable pour vos os et votre peau, qui vous permet de mieux lutter contre les virus hivernaux.

Mais le letchi est aussi une très bonne source de vitamines du groupe B et de potassium, tous excellents pour votre cœur et vos artères. Ils tendent en effet à réduire le taux de mauvais cholestérol, le diabète et plus largement les maladies cardio-vasculaires. Le tout en contribuant à l’équilibre de votre tension artérielle !

Et s’il fallait une autre bonne raison de se laisser tenter… Les premières semaines de l’année sont la dernière ligne droite pour profiter du letchi de La Réunion ! (Avant son grand retour en novembre.) Nous avons d’ailleurs partagé avec vous nos meilleurs conseils pour le choisir et le conserver, dans un article dédié.

 

 

De l’ananas contre les maux de ventre

Si le roi des fruits exotiques est souvent mis en avant pour ses propriétés détox et amincissantes, nous sommes au regret de vous annoncer qu’il s’agit surtout d’une légende… Même si, on ne peut pas lui enlever, il est effectivement pauvre en calories ! Ce que nous savons, par contre, c’est qu’il a largement fait ses preuves contre les ballonnements et les maux de ventre.

 

Pourquoi ? Contrairement à de nombreux fruits, l’ananas est riche en bromélaïne, un complexe d’enzymes qui possède notamment de puissantes propriétés digestives. Il fait par exemple partie des aliments à favoriser en cas d’intestin irritable, ou dans le cadre d’un régime Fodmaps.

À noter : pour profiter pleinement de ses bienfaits, il est préférable de consommer votre ananas cru, après l’avoir pelé et débarrassé de ses « yeux ».

 

Fruit de la passion, un tout-en-un indispensable

Ce n’est pas pour rien que les Amérindiens l’utilisaient déjà à des fins médicinales : le fruit de la passion n’est pas seulement riche en vitamines, mais aussi en minéraux, en oligo-éléments et en fibres. Un seul gros fruit (ou 2 petits) peut d’ailleurs contribuer généreusement à plusieurs de vos apports journaliers quotidiens, particulièrement en vitamine C, vitamine B3, manganèse, magnésium, cuivre, zinc…

 

Les antioxydants sont aussi très présents dans le fruit de la passion, et vous auriez tort de vous en priver car ils sont essentiels pour la prévention de plusieurs maladies chroniques ou cardiovasculaires, ainsi que de certains cancers. Ce fort apport d’antioxydants, couplé aux nombreuses vitamines contenues dans le fruit de la passion, ferait aussi du bien à notre vue : quelques études ont mis en évidence que sa consommation aiderait à protéger nos yeux fatigués par les écrans…. Dans le doute, autant ne pas passer à côté !

Pour en savoir plus sur les bienfaits des fruits exotiques, rendez-vous sur le site de l’Aprifel : www.aprifel.com

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Nos meilleures recettes exotiques pour le réveillon

Pour apporter du soleil et de la nouveauté à votre table, pas de doute : vous trouverez votre bonheur avec les fruits exotiques. C’est la saison des fruits de La Réunion en cette fin d’année, parfait pour profiter de leurs couleurs et de leurs parfums ! Du cocktail pour l’apéritif jusqu’au dessert, on vous présente nos recettes préférées pour un menu de réveillon original.

Un cocktail inratable : le Sweet Apple à l’ananas

 

Ingrédients, pour 1 verre
– 1 quart d’ananas coupé en dés
– Des petits morceaux de gingembre
– 1 cuillère à café de sucre roux
– 2 cl de sirop de citronnelle 1 cl de sirop de canne
– 1 pincée de poudre de cannelle

La préparation
– Après avoir ajouté tous les ingrédients dans un blender, mixez à la puissance maximum pendant 1 minute.
– Prenez un verre, remplissez-le de glaçons puis ajoutez-y le mélange.
– En décoration, placez une tranche d’ananas coupée en triangle et 2 feuilles d’ananas. Plus qu’à servir !

 

Une recette 100% exotique : le magret de canard à l’ananas rôti

 

Ingrédients, pour 2 personnes
– Un demi-ananas
– 1 bâton de cannelle
– 2 anis étoilé
– 15g de baies rose
– Sel et poivre à votre convenance

Les différentes étapes
– Faites revenir le magret des 2 côtés pendant 5 minutes, puis réservez-le.
– Dans la même poêle, faites cuire le demi-ananas coupé selon votre convenance.
– Ajoutez les épices, laissez colorer puis déglacez avec de l’eau.
– Enfournez l’ananas avec les magrets pendant 5 minutes.

Notre suggestion : accompagnez les magrets et l’ananas d’une mousseline.

 

Pour le dessert : la tarte aux letchis et son sablé breton

Ingrédients, pour 4 personnes

Pour la crème :
– 250 g de lait
– 10 g de thym frais
– 50 g de jaune d’œuf
– 50 g de sucre roux
– 20 g de maïzena
– 25 g de gélatine de poisson

Pour le sablé :
– 10 pièces de letchis
– 175 g de crème montée
– 3 jaunes d’œufs
– 100 g de sucre roux
– 100 g de beurre demi sel
– 175 g de farine
– Un demi-sachet de levure chimique


Les étapes pour la crème au thym
– Faites bouillir le lait et le thym puis verser le lait sur le mélange œuf-maïzena-sucre préalablement blanchi.
– Ajoutez la gélatine et laissez refroidir. Mélangez ensuite avec la crème montée.

La recette du sablé breton
– Fouettez les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajoutez la levure, la farine et le beurre ramolli.
– Étalez votre préparation entre 2 plaques de « sulfi » d’une épaisseur de 3 mm. Faites cuire le tout au four à 165°C pendant 15 à 20 minutes.
– Caramélisez une moitié des letchis et réservez les autres au frais.

Il ne vous reste plus qu’à dresser votre crème et votre sablé, de façon linéaire pour un rendu très esthétique.

 

Vous réalisez une de ces recettes ? Ou un de vos plats exotiques favoris ? N’hésitez pas le à partager sur Instagram en utilisant le #fruitsdelareunion !

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Letchi : comment le préparer ?

On aime tous les premiers letchis de la saison, et c’est bien normal : en plus de leur goût très parfumé et sucré, ils annoncent le début des fêtes d’années ! Récoltés de mi-novembre à mi-janvier, le letchi de La Réunion se retrouve en effet souvent sur nos tables pour Noël ou le réveillon. De votre magasin à votre assiette, on partage avec vous nos meilleurs conseils pour en profiter pleinement.

Comment choisir vos letchis ?

Première étape, l’examen de la coque. Elle doit être ferme et rugueuse au touché, et d’un beau rouge vermillon. À l’intérieur, vous découvrirez une chaire blanche, juteuse et sucrée… ainsi qu’un noyau non comestible ! Deuxième étape, l’origine. Le letchi s’arrêtant de mûrir une fois cueilli, le choix de l’origine revêt une grande importance lors de votre achat car les conditions de récolte et transport diffèrent d’un pays à l’autre. Dans notre cas, les letchis de La Réunion sont cueillis à maturité et expédiés en Métropole par avion le jour même, en respectant la chaîne du froid. Ce qui vous assure des fruits d’excellente qualité, avec des saveurs préservées.

Comment conserver le letchi ?

Vos letchis se conserveront sans problème pendant une bonne semaine ! Contrairement à de nombreux fruits exotiques, nous vous recommandons de les placer directement au réfrigérateur, dans un sac plastique fermé, pour conserver leur belle coloration rouge et les maintenir en pleine forme. S’ils sont conservés à l’air ambiant, pas de problème. La coque va brunir au bout quelques jours (signe de dessèchement) mais la chaire, elle, conservera toute sa saveur.

Vous risquez parfois de voir vos letchis virer au jaune. Ce n’est pas bon signe, car cela signifie qu’ils ont été traités au soufre. Là encore, le choix de l’origine à son importance : ce type de traitement n’a pas lieu à La Réunion mais est pratiqué dans de nombreux pays pour retarder le brunissement des letchis, qui risquerait de rebuter un consommateur non averti…

 

Avec quoi préparer vos letchis ?

Fruit de fin d’année, le letchi trouve aisément sa place pour garnir vos tables et raviver vos papilles pour les fêtes. En dessert, bien sûr, mais aussi en version salée : à La Réunion, le canard à la vanille et au letchi fait d’ailleurs partie des recettes incontournables. Pâte de fruit, letchi séché (très apprécié en Asie), jus au letchi, chocolat au letchi, confiture de letchi, rhum letchi… Les possibilités sont nombreuses pour accommoder ce joli fruit saisonnier et en profiter toute l’année.

Si vous n’avez encore jamais cuisiné de letchi, nous vous proposons une recette de tarte très gourmande pour faire vos premiers pas. À retrouver juste ici !

 

La question que tout le monde se pose : letchi ou litchi ?

Vous verrez souvent plusieurs orthographes : litchi, letchi, parfois même lychee ! En réalité, elles sont toutes valables, même si la variante « lychee » est la moins populaire en français. Il s’agit en premier lieu de déclinaisons du mot chinois « li-chi », d’où est originaire ce petit fruit. Les Portugais, qui ont été parmi les premiers à créer de grandes relations commerciales avec l’empire de Chine, et donc à profiter du letchi, le rapportent cependant en Europe au 16ème siècle sous le nom « lechia ». Suivant les langues et les pays, chacun a ensuite donné sa préférence à une orthographe plutôt qu’une autre… À La Réunion, en tout cas, c’est le « letchi » qui prédomine !

L'origine intense

Les fruits de La Réunion arrivent sur Instagram

C’est bon, on est assez mûr pour vous rejoindre sur les réseaux ! Et on commence par Instagram pour vous faire voyager (beaucoup) et saliver (énormément). Vous retrouvez là-bas nos recettes les plus gourmandes, les coulisses de notre vie sur l’île, nos bons plans pour nous retrouver en métropole… On y parle aussi d’agriculture durable et de fruits de saison : deux thématiques indissociables des fruits de La Réunion et qui nous tiennent véritablement à cœur.

Mais Instagram, c’est aussi et surtout l’occasion d’échanger avec vous… N’hésitez pas à reprendre le #fruitsdelareunion pour que l’on puisse voir votre contenu et le repartager. Parce que les réseaux sociaux, c’est un peu comme une grande corbeille de fruits : c’est mieux quand on partage !

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